J’accompagne au quotidien un proche en perte d’autonomie ; j’ai besoin de conseils pour l’aider au mieux, le comprendre ; j’ai besoin d’un peu de répit ; je souhaite connaître mes droits…

Une situation reconnue

La Loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes en situation de handicap et la Loi n° 2015-1776 du 28 décembre 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement reconnaissent le statut « d’aidant familial ».

L’aidant familial est un membre de la famille qui accompagne de manière régulière une personne âgée ou en situation de handicap dans les actes essentiels de la vie quotidienne.

Le « proche aidant », membre de la famille ou proche (voisin, ami) apporte son aide à la personne âgée en perte d’autonomie, pour une partie ou la totalité des actes de la vie quotidienne, de manière régulière et fréquente, et à titre non professionnel.

Prévention

J’ai besoin de conseils pour mieux accompagner un proche, pour comprendre les modifications de son comportement liées à la maladie, les conséquences sur la vie quotidienne, pour adapter ma posture… des actions de prévention sont mises en place dans le cadre de la Conférence des Financeurs.

Dispositifs pour les aidants

Je recherche un lieu convivial pour partager mon vécu

Différents lieux existent pour accompagner les aidants de personnes âgées en perte d’autonomie : plateformes d’accompagnement et de répit, cafés des aidants… Je peux obtenir des informations sur les aides et les démarches et partager des expériences.

Je suis reconnu proche aidant et je dois être hospitalisé

Si la personne que j’accompagne bénéficie de l’APA à domicile, une enveloppe ponctuelle pourra être mobilisée pour financer un hébergement temporaire ou un relais à domicile, dans la limite de 1 073,30 € (valeurs au 01/01/2023).

Je suis reconnu proche aidant et j’ai besoin de me reposer ou de dégager un peu de temps libre pour moi

Si la personne que j’accompagne bénéficie de l’APA à domicile, l’aide au répit permettra de financer une partie des dépenses liées à un accueil de jour, un hébergement temporaire, un relais à domicile.

La demande doit être faite auprès du service évaluateur afin de valider un nouveau plan d’aide prenant en compte ces dépenses complémentaires. Le plafond maximal des dépenses, selon le GIR constaté, pourra être augmenté dans la limite d’une enveloppe annuelle de 540,23 € (valeurs au 01/01/2023).

Droits des aidants

Allocation journalière du proche aidant

L’allocation journalière du proche aidant est un revenu de remplacement qui s’adresse au proche aidant d’une personne en situation de handicap ou de perte d’autonomie, qu’il soit salarié, fonctionnaire, travailleur indépendant réduisant ou interrompant son activité, conjoint collaborateur d’une exploitation agricole ou d’une entreprise artisanale, commerciale, libérale ou agricole, stagiaire de la formation professionnelle rémunérée, ou chômeur indemnisé suspendant sa recherche d’emploi pour accompagner un proche.

Cette allocation, souple d’utilisation, est mobilisable pour un accompagnement de quelques semaines ou mois, pour un accompagnement régulier et étalé dans le temps dans le cadre d’une activité à temps partiel ou pour un accompagnement ponctuel, d’une demi-journée ou d’une journée en fonction du besoin.

Lien utile : Pour-les-personnes-agées.gouv.fr, rubrique l’Allocation journalière du proche aidant, qu’est ce que c’est ?

Les aides fiscales

Les aidants peuvent bénéficier d’aides fiscales si :

  • ils hébergent durablement leur proche âgé chez eux,
  • ils participent à ses frais d’hébergement en EHPAD.

Lien utile : Puis-je déduire l’aide que j’apporte à mes parents et pour quel montant ? | impots.gouv.fr

Les congés de proche aidant

Il est possible de suspendre momentanément son activité professionnelle pour aider un proche dont l’état de santé le nécessite. Des dispositions sont prévues par la loi pour permettre aux salariés et aux fonctionnaires de prendre des congés spécifiques afin d’accompagner un proche en fin de vie ou en perte d’autonomie grave :

  • le congé de proche aidant (anciennement dénommé congé de soutien familial) pour les salariés du privé et les fonctionnaires.
  • la disponibilité et temps partiel pour les fonctionnaires,
  • le congé de solidarité familiale pour les salariés du privé et les fonctionnaires.
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